Les histoires qu’on se raconte

On se raconte tous des histoires mais il serait intéressant de savoir quelles histoires on se raconte. Ce qui nous rend heureux ou ce qui nous attriste, ce ne sont pas les faits en eux-mêmes mais l’histoire qu’on se raconte au moment de ces faits.

Je vais vous donner un exemple: Une maman n’a pas pu se libérer pour aller au spectacle de sa fille, cette dernière l’a vécu comme un abandon. Pourtant, il y des petites filles qui ont réellement été abandonnées par leur maman mais ne ressentent pas ce sentiment d’abandon car la famille d’accueille a su combler cette absence.

En fait, pour un même évènement chaque individu se raconte ce qu’il veut. Tous les enfants abandonnés par leurs parents ne le vivent pas de la même manière. Certains pourront trouver cela injuste, d’autres pourront prendre cela pour une trahison, d’autres encore pourront se sentir rejeté, etc..

Toutes les histoires que l’on se raconte dans notre enfance, vont continuer à nous nourrir à l’âge adulte. L’enfant que nous étions, face à un évènement va vivre une émotion.

Exemple : Je dois réciter une leçon mais l’institutrice devant toute la classe me dit que c’est mauvais. Ceci provoque une émotion et cette émotion va en moi me raconter une histoire:  » Je suis trop nulle »,  » Je ne suis pas capable »,  » Le monde est dur »,  » Ce n’est pas juste » etc..

Cette histoire va créer une forme de pensée qui va se programmer en nous. Et on va tout le temps attirer des situations similaires. Ces croyances vont nous accompagner jusqu’à ce qu’on les identifie. Pour les identifier, on peut se poser deux questions:

Est ce que c’est vrai ?

Est ce que cela me fait du bien?

Lorsqu’une situation bloque, on essaye de voir comment on a pu attirer cette situation et quelle est la croyance qui nous fait attirer cette situation.