Comment développer l’amour de soi?

1) Cessez toute critique envers vous-même. Choisissez des pensées qui vous nourrissent, vous élèvent et vous soutiennent.

2) Arrêtez de vous faire peur avec des pensées effrayantes. A chaque fois que vous avez une pensée négative qui nourrit votre peur, choisissez une image agréable et faites un transfert d’image.

3) Comparez votre vie à un jardin, quel jardin voulez-vous que votre vie devienne ? Si vous êtes patient et que vous le travaillez bien, il donnera des fleurs.

4) Ne vous blâmez pas mais acceptez vos responsabilités. Votre responsabilité est de choisir consciemment comment réagir face à une idée ou une situation.

5) Complimentez-vous.

6) Trouvez des amis qui peuvent vous soutenir.

7) Acceptez ce qui est négatif en vous.

8) Aimez la demeure où vous habitez et prenez en soin.

9) A chaque fois que vous vous regardez dans un miroir dites vous « que puis-je faire pour toi aujourd’hui qui te rendrait heureux? » Écoutez ce que vous entendez et commencez à agir en conséquence. Il se peut qu’au début vous n’entendiez rien car vous ne savez pas comment réagir aux pensées d’amour. Nous recherchons tous l’amour et l’approbation et plus nous en donnerons plus nous en recevrons.

10) Changer vos croyances limitantes en pensées positives.

  • Je suis toujours en sécurité.
  • La connaissance vient à moi, je n’ai pas besoin de lutter
  • Tout ce dont j’ai besoin vient au moment parfait
  • J’arrête de me battre pour que ça se produise
  • Mon revenu augmente constamment

Sur quel genre de croyances souhaitez-vous vous appuyer dans votre vie ? Il faut les affirmer.

Les affirmations positives

Pour produire les nouvelles expériences que vous souhaitez, vous devez exprimer clairement ce que vous voulez. Les affirmations positives sont l’équivalent de semences que vous plantez et que vous laissez germer. Des racines vont se former et les premières pousses vont sortir du sol. Il faut un certain temps à la semence pour devenir une plante mature. Il en est de même pour les affirmations positives, il s’écoule un temps entre l’affirmation et le résultat final.

Quelles sont les barrières que vous avez mises en place et qui vous empêchent d’être ce que vous souhaitez être ? Si vous vous aimez, vous serez plus ouvert à l’amour des autres. Concentrez-vous sur ce que vous voulez et non pas sur ce que vous ne voulez pas. Utilisez votre créativité pour être heureux et créer le bonheur autour de vous. Pensez à penser autrement vos idées anciennes.

Afin d’avoir du changement dans votre vie vous devez faire de nouveaux choix. Si vous changez votre manière de penser, le monde extérieur réagira différemment à votre égard. Connectez-vous aux trésors qui sont en vous.

Faire des affirmations positives, c’est choisir avec conscience de formuler certaines pensées positives qui exerceront des effets positifs sur votre vie en général.

Pourquoi les femmes sont fatiguées?

Pour vivre en harmonie, les hommes et les femmes ont besoin d’avoir un équilibre entre la part de masculin qui est en eux et leur part de féminin. Or nos sociétés actuelles valorisent uniquement la part masculine (performances, rentabilité, croissance, objectifs…) au détriment de la part féminine. Ce mode de fonctionnement nous a permis pendant longtemps d’améliorer notre niveau de vie (voiture, ordinateur, lave vaisselle…) mais à force de ne valoriser qu’une seule dimension en nous, ce mode de fonctionnement est arrivé à ses limites.

De nos jours, les femmes vivent un paradoxe dans la mesure où elles ont de plus en plus de pouvoir : elles occupent des postes en entreprise, elles réussissent mieux à l’université que les hommes, elles participent aux dépenses de la famille, elles ont un pouvoir d’achat, mais d’un autre côté, elles sont fatiguées, épuisées parfois même découragées (les femmes font plus de dépression que les hommes, elles prennent plus d’anti dépresseur, certaines ont du mal à accepter leur corps, elles se trouvent soit trop grosses soit trop maigres, trop petites ou trop grandes…). Pour arriver là où elles en sont aujourd’hui, et avoir un tel pouvoir, les femmes se sont coupées d’une partie d’elles-mêmes (leurs intuitions, leurs émotions…) pour se réfugier dans la raison. Elles ont placées toute leur attention et leur énergie à l’extérieur d’elles-mêmes pour se concentrer sur les besoins des autres (patron, collègues, époux, enfants, famille, amis, voisine…). De ce fait, les femmes ne savent plus vraiment ce qu’elles souhaitent pour elles-mêmes. Les femmes réussissent socialement mais en même temps, elles se sentent fatiguées, vidées. Elles ont souvent peur de perturber l’ordre établi donc elles ne s’écoutent pas et font tout ce qui est en leur pouvoir pour préserver la paix. Lorsqu’on voit les femmes courir et faire autant de choses, elles donnent l’impression qu’elles débordent d’énergie mais en réalité elles sont épuisées. Les femmes vivent aussi beaucoup d’injonctions contradictoires : sois belle, sois mince, reste jeune, sois souriante mais pas trop pour ne pas subir d’abus. Comme il n’est pas possible de répondre à tout cela en permanence, il est préférable de s’occuper des autres (d’être dans la tête plutôt que dans le ressenti). Finalement, elles n’arrivent plus à être actrices de leur vie mais elles la subissent.

Pour sortir de ce cercle vicieux, les femmes devraient se mettre un peu plus à l’écoute de leur intuition, leur ressenti, leur émotions, leurs besoins, arrêter de tolérer ce qui ne leur convient pas et établir des priorités dans leurs choix.

Sortir des conséquences de son passé

Nous avons tous en nous une part d’ombre, faite de croyances, de schémas hérités du passé, des émotions qui nous poussent malgré nous à répéter les mêmes souffrances alors que nous sommes à chaque fois face à des situations nouvelles. Notre cerveau est très conservateur donc il essaye de conserver ses croyances et ses schémas.

Lorsque vous étiez enfant, votre cerveau s’est organisé en fonction des événements récurrents (pas en fonction des événements positifs, ni en fonction des événements négatifs mais en fonction des événements récurrents). L’événement a modelé chez vous des schémas de croyances. Lorsque vous êtes exposé de manière répétitive à des situations qui sont en inadéquation avec vos besoins d’enfant ; votre cerveau fabrique des hormones de stress (cortisol) en plus grand nombre pour que vous puissiez vous adapter. Ce que vous avez vécu et qui vous fait mal vous reste familier. Vous pouvez par exemple tolérer une humiliation parce que c’est le seul moment où l’on vous porte de l’intérêt. D’où l’importance de déverrouiller les croyances.

Lorsque vous vous retrouvez face à un événement, posez-vous la question de savoir quelle est la part de votre responsabilité inconsciente. Vous ne pouvez pas changez l’autre mais vous pouvez travailler sur la partie de vous qui vous met dans des situations où vous vous sentez mal.

Alors comment réparer cette enfance ? Vous ne pouvez pas la réparer mais vous pouvez la dépasser

en parlant à un professionnel car la parole en thérapie n’est pas la même chose que de se confier à un proche ou à une amie. Le professionnel a une formation et une position de neutralité. Vous n’avez pas peur de son jugement, vous ne culpabilisez pas de lui perdre son temps car vous le payez et que c’est dans un cadre professionnel.

Il est également important de faire un bilan de votre personnalité car elle est votre véhicule pour l’existence, c’est à dire que vous allez conduire votre vie en fonction de vos traits de personnalité. Si vous ne savez pas qui vous êtes, vous ne saurez pas quel chemin prendre pour aller là où vous souhaitez vous rendre. Lorsque vous vous connaissez, vous comprenez mieux par exemple qu’il ne sert à rien de s’associer avec une personne qui est différente de vous. Cela vous permet également d’utiliser vos ressources, de ne plus vous sentir agressé par l’attitude de certaines personnes, parce que vous saurez que c’est lié à leur type de personnalité et que cela ne parle pas de vous.

Il est aussi primordial d’apprendre à accueillir vos émotions. Si vous êtes en colère, personnifiez votre colère et imaginez-là à côté de vous et demandez lui ce qu’elle a à vous dire. Ainsi, au lieu d’être dans la fuite ou dans la colère refoulée vous allez devenir conscient. Vous allez partir de votre colère et vous poser les questions suivantes :

  • Où est-ce que vous avez mal ?
  • Qu’est-ce que cela vous fait ?
  • Qu’est-ce que vous en faites ?

La confiance en soi

Qu’est-ce que la confiance en soi ?

« La confiance en soi c’est avoir la conviction d’avoir les ressources en soi pour faire face à ce qui va arriver. C’est donc la capacité à se jeter dans l’action malgré les doutes. » Dans le mot confiance on entend « confier » et dans confier on entend « fier » (être fiable). Avoir confiance c’est sentir que quelque chose ou quelqu’un est fiable. La confiance en soi c’est sentir que vous êtes fiable pour vous-même et que vous pouvez être fiable pour les autres. Est-ce que vous pouvez vous confier à vous-même ? Avoir confiance en soi, c’est avoir une belle relation avec soi. Ce n’est pas parce que vous êtes extravertie que vous avez confiance en vous. Vous pouvez être timide et introvertie et avoir confiance en vous. C’est important de partir de votre ressenti intérieur, comment vous vous sentez avec vous-même? Si vous avez confiance en vous c’est que vous êtes capable de vous aimer, de vous accepter telle que vous êtes, avec votre âge, votre corps, vos qualités et vos points faibles.

Quels sont les signes extérieurs de manque de confiance en soi ?
  • Vous ne réussissez pas à vous aimer tel que vous êtes.
  • Vous accordez beaucoup d’importance au regard des autres.
  • Vous accordez beaucoup d’importance à votre image.
  • Vous ne réussissez pas à poser vos limites.
  • Vous ne réussissez pas à vous affirmer.
  • Vous restez rigide au lieu de vous ouvrir.
  • Vous ne vous écoutez pas.
  • Vous étouffez vos désirs.
Que recherchent inconsciemment les personnes qui n’ont pas confiance en elle ?

Les personnes qui manquent de confiance en elles recherchent la sécurité. Or la sécurité n’existe pas parce que la vie est mouvement, elle est donc imprévisible. Le fait de construire des comportements sécuritaires, peut se traduire parfois par de la dépendance affective. La chose qui fait le plus peur à l’être humain c’est la solitude. Si vous n’arrivez pas à accepter vos moments de solitude, vous allez vous agripper aux autres (amis, famille, conjoint, enfants), l’autre devient votre béquille. Si l’autre part, vous vous effondrez. Il n’y a pas d’amour de soi si vous n’arrivez pas à apprécier votre propre compagnie.

Comment voir les ressources que vous avez en vous lorsque vous n’êtes pas habitué à les voir ?

Si vous avez été systématiquement dévalorisé, vous avez enregistré les paroles dévalorisantes comme étant vraies et donc vous avez intégré des croyances sur vous comme étant votre identité. Après, même si vous avez grandi et que vous avez entendu des choses positives sur vous les fondements de l’enfance restent puissants donc vous aurez tout le temps besoin que les autres vous le redisent. Vous allez avoir besoin de déconstruire ces croyances. Vous devez donc refaire passer par les oreilles le message inverse pour imprimer une nouvelle vérité (je suis capable, je suis intelligent, je suis serviable, etc.).

Comment le développement de la confiance en soi change la vie ?

Lorsque vous développez la confiance en vous, vous vous sentez plus vivant, vous vous sentez différent, vous habitez votre corps différemment. Vous dormez mieux, vous écoutez mieux, vous avez moins besoin de vous justifier, vous savez dire non, vous allez choisir des choses qui vous plaisent et non pas parce que c’est à la mode. Si vous avez confiance en vous, c’est que vous vous sentez fiable, vos intuitions sont justes, vous pouvez devenir créatif, cela veut dire que vous pouvez faire confiance aux idées qui viennent en vous et les proposer. Vous n’êtes plus dans un conflit frontal avec les autres mais vous arrivez à trouver les mots justes.

Les histoires qu’on se raconte

On se raconte tous des histoires mais il serait intéressant de savoir quelles histoires on se raconte. Ce qui nous rend heureux ou ce qui nous attriste, ce ne sont pas les faits en eux-mêmes mais l’histoire qu’on se raconte au moment de ces faits.

Je vais vous donner un exemple: Une maman n’a pas pu se libérer pour aller au spectacle de sa fille, cette dernière l’a vécu comme un abandon. Pourtant, il y des petites filles qui ont réellement été abandonnées par leur maman mais ne ressentent pas ce sentiment d’abandon car la famille d’accueille a su combler cette absence.

En fait, pour un même évènement chaque individu se raconte ce qu’il veut. Tous les enfants abandonnés par leurs parents ne le vivent pas de la même manière. Certains pourront trouver cela injuste, d’autres pourront prendre cela pour une trahison, d’autres encore pourront se sentir rejeté, etc..

Toutes les histoires que l’on se raconte dans notre enfance, vont continuer à nous nourrir à l’âge adulte. L’enfant que nous étions, face à un évènement va vivre une émotion.

Exemple : Je dois réciter une leçon mais l’institutrice devant toute la classe me dit que c’est mauvais. Ceci provoque une émotion et cette émotion va en moi me raconter une histoire:  » Je suis trop nulle »,  » Je ne suis pas capable »,  » Le monde est dur »,  » Ce n’est pas juste » etc..

Cette histoire va créer une forme de pensée qui va se programmer en nous. Et on va tout le temps attirer des situations similaires. Ces croyances vont nous accompagner jusqu’à ce qu’on les identifie. Pour les identifier, on peut se poser deux questions:

Est ce que c’est vrai ?

Est ce que cela me fait du bien?

Lorsqu’une situation bloque, on essaye de voir comment on a pu attirer cette situation et quelle est la croyance qui nous fait attirer cette situation.

Comment se reconstruire après une séparation?

Souvent, lorsque nous nous mettons en couple nous n’avons pas conscience que cent pour cent des couples sont voués à se séparer un jour. Soit parce que nous décidons de quitter la personne, soit parce que nous sommes quittés, soit parce que l’un des deux va mourir. Quel que soit le cas de figure, la douleur est la même et nous traversons une période de deuil.

Lorsque l’un des conjoints décède, il est plus facile pour un individu d’afficher son deuil, sa tristesse il n’est pas gêné de l’exprimer, d’en parler. Tandis que lorsqu’il s’agit d’un divorce ou d’une séparation, il est plus difficile pour un individu d’extérioriser sa douleur alors que les mêmes émotions sont à l’œuvre.

Au départ, ce qui effraie c’est la solitude mais on réapprend à vivre seul au fil du temps. Pour se remettre d’une séparation, on a besoin d’explication. Pour nous, les émotions que nous traversons sont tellement intenses que nous avons besoin d’explications à la hauteur de ce que nous vivons. Or, nous devons être capable d’accepter la raison qui nous est faite de la rupture, quelle qu’en soit la raison afin de sortir de notre zone de confort. Par ailleurs, ce qui va se jouer aussi, c’est le sentiment de dépendance à l’autre. Donc la meilleure chose pour le sevrage reste de mettre fin définitivement à la relation. Laisser l’autre partir, faire son chemin sans garder l’espoir d’un retour éventuel. Enfin, le plus important est de prendre conscience que la douleur que nous ressentons est normale tout comme la phase de deuil. Le défit avenir, pour avancer est de rechercher l’origine de nos blessures pour répondre à nos besoins insatisfaits.

Comment sortir d’une épreuve difficile?

L’épreuve est là pour tester notre résistance psychique et physique et pour nous permettre d’entrer en contacte avec nos ressources, nos forces (que l’on ignore parfois). Une même épreuve peut être vécu différemment en fonction des personnes, elle n’a pas la même intensité d’une personne à l’autre car tout dépend des expériences passées des unes et des autres.

Pour surmonter une épreuve, il faut l’accepter. Accepter une épreuve, ce n’est pas utiliser toute son énergie pour la combattre mais c’est la regarder en face, vivre avec et se demander qu’est ce que l’on peut en retirer de meilleurs ? Qu’est ce qu’elle nous a permis d’apprendre ?. Se servir de l’épreuve comme d’un tremplin pour aller plus haut, plus loin, avancer et devenir meilleurs. Lorsque l’on se retrouve impuissant, il est nécessaire de lâcher prise et de faire confiance à nos ressources qui sauront se manifester (ressources autres que ceux de l’intelligence rationnelle). Lors d’une épreuve, il est également important d’en parler à des proches pour dépasser la honte de se montrer vulnérable et accepter que l’on a besoin d’aide. Enfin, éviter de vous enfermer dans votre routine et agrandissez votre zone de confort.

Qu’est-ce qui nous empêche de nous épanouir ?

Pour nous épanouir, il faut accepter de sortir de notre cocon. Malheureusement, dans la vie quotidienne, nous n’avons pas conscience d’être dans un cocon qui nous empêche de nous développer. Pour éclore, il faut sortir de ce cocon dans lequel on se trouve parfois depuis plusieurs années et se demander à quoi pourrait ressembler notre vie si l’on s’autorise à en sortir. Puisque nos expériences passées créent nos peurs du futur, nous préférons demeurer dans notre cocon ou en d’autre termes dans notre zone de confort.

La première chose qui nous empêche de nous épanouir est la difficulté à gérer nos émotions. Lorsque nous ressentons une émotion, il faut l’accepter et l’accueillir et nous demander comment nous souhaitons y répondre ? Quelle serait la réponse la plus adaptée pour nous ? Pour cela il faut écouter nos besoins et accepter de différer leur satisfaction car avant de sortir du cocon il y a toujours une période de gestation. Or dans nos sociétés actuelles, les individus ont pris l’habitude de tout obtenir en un clic et refusent cette période de gestation.

La deuxième chose qui nous empêche de nous épanouir est la relation que nous entretenons avec notre passé et notre futur. Le passé n’existe que dans le narratif que nous entretenons aujourd’hui. Pour mieux vivre le présent, il faut trouver du sens aux évènements antérieurs. Ce qui s’est passé ne nous définit pas aujourd’hui et ne définira pas notre avenir. Il est important d’avoir un détachement avec le passé. Comprenez que le narratif que nous entretenons aujourd’hui va déterminer si nous continuons à répéter ce passé ou si nous nous autorisons à tourner la page et à débuter un nouveau chapitre de notre vie. Les personnes ont en général peur de tourner la page même si le passé est douloureux car elles préfèrent demeurer dans ce qu’elles connaissent déjà. Il en est de même pour le futur. Les personnes s’angoissent avec une idée qui n’est pas encore arrivée. L’individu va aller dans le futur et en extraire une émotion, par exemple la peur, qui n’existe pas encore et va la ramener dans le présent pour justifier son comportement. Lorsque nous nous trouvons dans le passé et dans le futur, nous ne pouvons pas vivre le présent.

La troisième chose qui nous empêche de nous épanouir est la recherche perpétuelle du perfectionnisme. L’être humain recherche sans cesse un idéal. L’objectif est de donner un sens à sa vie, de marcher vers quelque chose. Une personne perfectionniste ne souhaitera pas par exemple faire lire ses premiers écrits parce qu’elle voudra que la version soit parfaite avant de la faire lire. Finalement, elle ne va jamais rien montrer. Or c’est la somme des actions imparfaites qui tendent vers la perfection. A quand remonte la dernière fois que nous nous sommes autorisés à faire des erreurs et à dire ce n’est pas grave ? Nous avons tenté telle ou telle chose, nous avons échoué, ce n’est pas grave, nous sommes fiers de ce que nous avons fait.

Pour s’épanouir il faut nous demander qu’est-ce qui ajouterait davantage de sens à notre vie aujourd’hui ?

Neurones miroirs

Nos premiers neurones miroirs, c’est notre maman (on grandit à travers l’imitation). Il est donc important que les parents sachent qu’ils sont un modèle pour leurs enfants et qu’ils en assument la responsabilité. Qu’est-ce que les parents veulent que leurs enfants répètent. L’enfant se construit grâce à ses neurones miroirs car il ne peut pas se regarder tout seul. Nous savons donc que nous sommes constamment en imitation. Alors comment devenir acteur et ne plus être dans la reproduction ? Étant donné que nous avons des neurones miroirs, pour devenir acteur, je choisis à qui je veux ressembler. Face à cette maman qui est mon miroir, je garde ce qui est admirable en elle et je refuse ce que je ne veux pas.

  • Lorsque je suis en admiration, je l’assume et je suis capable d’exprimer à la personne mon admiration.
  • Lorsque je suis en réaction (re action), je reproduis une action qui n’est pas la mienne donc je la refuse.

Plus une personne sera en admiration, plus elle lâchera la réaction.